Premiers secours en santé mentale : LA RSE, AU SERVICE DES FRAGILITÉS INVISIBLES

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À l’occasion de la Journée internationale des premiers secours, Armatis met en lumière un sujet encore trop peu visible en entreprise : les premiers secours en santé mentale.

Ces formations, auxquelles plusieurs de nos collaboratrices ont récemment participé, permettent d’acquérir des réflexes simples et essentiels pour accompagner un collègue en difficulté. Elles s’inscrivent dans une démarche RSE plus globale : lever les tabous, prévenir les situations de détresse, et créer un environnement de travail où chacun peut trouver écoute et soutien.

Chez Armatis, trois femmes engagées incarnent cet esprit au quotidien :

  • Gwenaëlle Cuzon, Responsable Ressources Humaines
  • Élodie Ruel, Infirmière
  • Yohanna Jaffre, Chef de Projets RH

 

Toutes trois sont également référentes handicap, un rôle clé pour sensibiliser et accompagner les collaborateurs sur ces thématiques. Nous avons eu l’occasion de les interviewer autour de leur parcours et de leur engagement.

Sommaire:

Quel référent se cache en vous ?

Gwenaelle :
Lorsque je suis arrivée en septembre 2010, la semaine pour l’emploi des personnes en situation de handicap arrivait. On a tout de suite mis des actions en place, c’était tout nouveau pour moi.
En octobre 2022, j’ai fait une reconversion d’assistante ressources humaines et puis j’ai postulé un peu à droite, à gauche. J’avais postulé chez Armatis pour un autre poste, puis finalement, on m’a rappelé pour un poste double-casquette infirmière de santé au travail et Ressources Humaines.

Elodie :
Je suis infirmière à Armatis Poitiers depuis septembre 2024. Auparavant, je travaillais au bloc opératoire.
En tant que référente handicap je m’attache beaucoup à proposer des missions de prévention, comme la campagne de communication pour la santé mentale que nous avons réalisée dernièrement.
Nous avons aussi eu la chance d’être formés aux premiers secours en santé mentale ce mois-ci. Ça c’est vraiment un plus pour aider nos collaborateurs !

Yohanna :
J’ai eu la chance de participer à la même formation.
C’était hyper intéressant ! Nous avons balayé des situations des troubles anxieux à la dépression, la schizophrénie ou la bipolarité. Il y a un vrai boum de ces troubles et maladies dans la société en général et donc dans les entreprises.

Et comment se matérialise concrètement la notion de premiers secours dans ce domaine ?

Elodie :
Par exemple, si une personne est en pleine crise d’angoisse, l’objectif du secouriste va être de la ramener à la réalité.

Gwenaelle :
On essaie avant tout de rassurer la personne, lui dire qu’on est formé, on dédramatise et on tente de la réconforter. On la ramène progressivement dans l’instant présent.

Yohanna :
Après, on fait le lien en l’orientant vers des acteurs de la santé ou du soutien. Cette formation m’a fait changer ma vision de ces pathologies.

Elodie :
Il y a une vraie stigmatisation sur les handicaps mentaux. On minimise souvent les pathologies.

Gwenaelle :
Une personne sur 10 souffre de troubles psychiques.

Les problèmes psychologiques ou psychiatriques sont -ils plus complexes à traiter ?

Yohanna :
Ce n’est pas toujours simple de faire face aux émotions et fragilités dans ce métier de contact. C’est pour ça que nous devons être vigilants.

Gwenaelle :
Il faut savoir accueillir les émotions et ne pas les refouler.

Yohanna :
C’est là-dessus qu’il faut vraiment que nous communiquions ainsi que sur l’importance des ressources que chaque personne peut mobiliser pour se faire du bien.

Gwenaelle :
Des choses très simples et gratuites sont très efficaces, comme se balader, lire ou une session de cohérence cardiaque ! Et on a le droit de ne pas être bien, c’est surtout aussi ça qu’il faut mentionner. On n’est des humains, pas des IA !
Grâce à Armatis j’ai un autre regard sur le handicap et la plus belle récompense de tout ce travail c’est la confiance que nous témoignent nos collaborateurs.

Yohanna :
Je trouve qu’on est assez précurseur sur tous ces sujets liés à l’handicap. C’est un enjeu de société que les entreprises doivent vraiment prendre en considération.

Conclusion

À travers ces témoignages, une conviction se dessine : les premiers secours en santé mentale sont une compétence essentielle dans nos sociétés et dans nos entreprises. Ils permettent de mieux accueillir les fragilités invisibles, de déstigmatiser les pathologies psychiques et de donner à chacun les moyens de tendre la main au bon moment.

Chez Armatis, nous sommes convaincus que prendre soin de la santé mentale, c’est aussi prendre soin de la performance collective et du bien-être durable. Former nos équipes aux premiers secours en santé mentale, c’est franchir une étape supplémentaire vers une entreprise plus inclusive, humaine et attentive.

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